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92.8 - Radio Libération (75)
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Le 15 février 1985, apparait sur la fréquence de feu Cité 96 une radio avec de grandes ambitions : être une radio tout info et ceci 2 ans avant la naissance de France Info.
Son nom est alors 92.8, mais se cache derrière le journal Libération.
Ses studios se trouvent rue Pierre PICARD à Paris 18ème.

En juin 1984, l'aventure de Libération en FM commence.
La première équipe est dirigée par Bernard LANGLOIS (journaliste à Antenne 2).

En mars 1985, la radio est dirigée par Dominique POUCHIN assisté de 3 rédacteurs en chef; Gilles MILLET, Gérard LEFORT et Bertrand MERINO. 
On y retrouve aussi  Ruth ELKRIEF (RTL, LCI, BFM), Christian LIONNET, Leslie BEDOS, Philippe KIEFFER, ...

Histoire du regroupement:
Radio Libération trouve donc sa place sur 92,8 MHz ; la fréquence du regroupement autorisé de Cité 96, Espace 1901, Klov et Cheap Radio. l'association AGEP regroupe ces 4 radios.
En juillet 1984,  le journal Libération prend le controle d'Espace 1901 et crée en août la SNRC, filiale chargée de la diversification radio.
Rappelons que c'est en août 1985 que parait au JO la nouvelle loi autorisant les radios à faire de la publicité.
Libération négocie avec Klov et Cheap radio pour constituer une société commerciale la SNER.
Quant à Cité 96, elle rejoint le regroupement 89 FM.
Les Nanas Radioteuses rejoignent le regroupement de "Libération".
Cheap Radio s'enlisent dans les pourpalers avec Libération.
Le 6 novembre 1984, l'AGEP se réuni mais le représentant de Cheap Radio ne s'y rend pas. A l'unanimité des présents, il est décidé de quitter les locaux de la place du Tertre (ceux de Cité 96) et de vendre l'émetteur.
La SNER est créée pour exploiter la nouvelle radio: 85% Libération, 5% Klov, 5% Espace 1901 et 5% Nanas radioteuses.
Aucun terrain d'entente n'ayant été possible avec Cheap, libre à elle de se trouver un autre regroupement.
L'équipe dédiée à la radio se compose de 39 salariés.
Mais l'expérience tout info ne dure que quelques mois et laisse place ensuite à des bandes pour occuper la fréquence.
Un projet de reprise par le groupe de presse suedois Bonnier n'aboutira pas.

Le lundi 10 juin 1985, la direction décide de l'arrêt de l'expérience radiophonique.
A la fin juin, Libération aura engagé 11 millions de Francs dans l'aventure.


Ce n'est qu'en 1986 que le 92.8 renaitra sous le nom de "Ça bouge dans ma tête", la radio du mouvement "SOS Racisme", puis ensuite de Ouï FM.





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