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Radio Paradis Pirate - Paradis Flash radio - Radio Bastide - Bastide FM - BFM - M'FM (33)
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Historique écrit par Didier François BRUNET en octobre 2014:

Créée en mai 1981 à Bordeaux dans un camion studio et sous l'appellation de "RADIO PARADIS PIRATE" qui émettait sur la fréquence des 100.7 MHz.
Après la création de la Commission consultative sur les radios locales privées (CCRLP) présidée par André Holleaux, l'équipe décida de s'installer dans un véritable studio qui était situé dans un des appartements (un grenier aménagé) de son Président-fondateur Julien PASSEPONT qui résidait à l'époque, à l'angle de la rue Jacques Rambaud et du 17 Cours Évrard de Fayolle (dans le quartier du grand parc) à Bordeaux.

Par la suite, la poursuite des programmes s'est faite sous le nom en "PARADIS FLASH RADIO" et notre station émettait à cette occasion sur la fréquence des 100 Mhz.
 
Suite à un changement d'une partie de son conseil d'administration (en janvier 1984) et de son appellation en "BASTIDE FM", la radio s'était installée et continuée à émettre depuis la Bastide. Mais, nous avons été interdits d'émettre (en juin 1984) par la structure qui s'occupait à l'époque de la régulation des fréquences sur notre région "TDF BORDEAUX" (soi-disant uniquement pour un manque de fréquences dans l'espace hertzien Bordelais....).
 
C'était le deuxième média à s'être installé dans le début des années 1982-1984 (après radio CANAL 33) dans le quartier de la Bastide à Bordeaux.
 
En attendant une éventuelle autorisation d'émettre, notre équipe s'était associée avec la radio associative "CARAÏB FM 92.2 Mhz". Cette station était connue sur la région Bordelaise pour la diffusion de musique tropicale sur son antenne, ceci à destination de la communauté afro-antillaise bordelaise. Au début de cette radio, les studios étaient situés pendant de très nombreuses années du côté d'une des rues perpendiculaires à la place Saint-Projet à Bordeaux.
 
Suite à des petits problèmes financiers, cette radio ne disposait plus de locaux et d'émetteur pour pouvoir poursuivre ses programmes sur Bordeaux. Ce fut l'occasion de réaliser pour eux, leur émission dans notre studio à la Bastide et de leur mettre à titre gracieux notre matériel à disposition et qui était composé à l'époque : d'une table de mixage "CHESLEY PRO M 6001" et de 3 platines vinyles "CHESLEY MK 1100", 3 micros "AKG", 2 lecteurs à cassettes "SONY", 1 magnétophone à bandes "GRACIA", 2 lecteurs compacts disques "SONY", 1 émetteur 50-100 watts "ECRESSO" qui fonctionnait sur un transformateur 12 volts extérieurs, 1 pylône de 12 mètres de haut, 3 lignes téléphoniques sur le même numéro et éventuellement, plus de 1 500 disques vinyles (45t et 33t) à leur disposition.
 
L'association qui gérait cette radio, afin de nous remercier de leur avoir prêté notre studio et notre matériel, nous donna le droit d'effectuer des émissions sur leur fréquence pendant de nombreux mois (Comme : le créneau de musette qui était diffusé le dimanche matin et le jeudi soir, les dédicaces le samedi matin, etc...).
 
Mais, suite à la création du Comité Technique Radiophonique de Bordeaux (en 1991), nos deux structures ont demandé séparément, un dossier pour déposer une demande d'autorisation d'émettre auprès de cette nouvelle institution locale. Après 8 ans d'attente d'une fréquence et de procédures, c'est notre radio qui a été autorisée à émettre sur les 88.5 Mhz, le 26/05/1992 sur la zone de Bordeaux et de la C.U.B avec la catégorie "A" (avec une puissance apparente rayonnée de 1 000 W).
 
Son but était la diffusion de l'information des comités des fêtes et des associations culturelles et sportives (loi 1901) de Bordeaux et du département de la Gironde.
 
Pour diversifier ses programmes, la station a demandé (en juillet 1994) à s'abonner à la banque de programme non identifié "BBC INFOS" qui était sous la tutelle du Ministère des affaires étrangères (français) et du département en langue française de la radio généraliste anglaise "BBC". 
 
Pour poursuivre dans mes informations sur notre station, c'est par l'absence de toute subvention d'exploitation annuelle (malgré une subvention d'installation de 7 600 € touchée en 1993 et seulement 1 an et demi après le début de l'autorisation, au lieu d'un maximum de 16 000 €). Donc par ce fait, la station a renoncé à toucher toutes les aides financières du Fonds de Soutien à l'Expression Radiophonique (F.S.E.R). Pour pouvoir poursuivre nos activités et la diffusion de notre programme, nous avons demandé à recourir uniquement aux ressources publicitaires locales en février 1994, comme cela est autorisé pour les radios de catégorie "A".
 
À cette occasion, la station a signé un contrat de régie publicitaire avec une des sociétés les plus connues sur la place Bordelaise "ALIENOR DIFFUSION" et qui assurait le support publicitaire de nombreuses radios sur Bordeaux et du département de la Gironde (M40 Bordeaux, Radio 9 Saint-Seurin-sur-l'Isle, Black Box Bordeaux, Royan fréquence, Radio classique Bordeaux, RTL2 Bordeaux, la Vague Médoc, etc...). Par la suite et pour permettre une exploitation commerciale plus aisée, la station a demandé une autorisation de passage en catégorie "B" et qui a été obtenue auprès du CSA, le 04 janvier 1995.
 
Suite à des changements d'actionnaires, la régie publicitaire "ALIENOR DIFFUSION" avait cédé son contrat de régie publicitaire locale et nationale qui avait été signé avec notre station, à la société "ALIEN PLUS", une des filiales du groupe "GEM - R.M.C - MONTMARTRE FM". Suite à ce changement, nous avons signé (le 03 janvier 1995) un nouveau contrat de vente d'espaces publicitaires avec celle-ci.
 
Pour permettre une bonne diffusion en tant que radio commerciale, le site d'émission avait été installé pour un rayonnement dans toute la Communauté urbaine de Bordeaux sur le pylône de "T.D.F BORDEAUX" à Bouliac. Cette procédure avait duré plus d'un an et après un premier refus (pour des raisons uniquement techniques), le changement de ce site avait été autorisé après un recours gracieux auprès du CSA, le 19 décembre 1995 (Altitude : 66 m au sol - Antenne : 116 m - P.A.R : 500 W au lieu de 1 000 W).
 
La station était une des premières radios locales privées à s'être informatisée (à Bordeaux) avec le logiciel "AUDIOVAULT" et qui avait la vocation de gérer toute la programmation de notre programme local (la diffusion des playlistes musicales de la semaine, les interventions des animateurs, etc...). Pour la partie musicale, elle était composée d'une discothèque de plus de 3 000 titres numérisés au format "MPEG-2" (à l'époque, c'était un format inconnu en France) et d'un logiciel qui nous permettait aussi, de réaliser la programmation et la diffusion automatique de notre planning publicitaire à l'antenne sur une longue période (d'une durée maximum de 1 an).
 
Toute la partie du studio de diffusion comprenant : la table de mixage "AIRTRACK 90", les compresseurs "DBX" (pour la compression des voix micros et du son qui sortait du studio), les lecteurs compacts disques "DENON", le magnétophone à cassettes "TECHNICS", l'ordinateur de bureau "DELL" (pour la diffusion musicale informatisée) et ce matériel étaient gérés et entretenus en location-gérance par la société "EULER INVESTISSEMENT", elle avait son siège au 4 rue Euler à Paris. De plus, tout ce matériel a été récupéré (à la fin des émissions de la radio, en juillet 1998) pour être réinstallé sur une nouvelle fréquence appartenant au groupe "MONTMARTRE FM" sur le territoire national.
 
Au début de l'année 1995 et pour palier aux différents manques de création dans le secteur audiovisuel, nous avons eu l'idée (avec d'autres stations FM) de créer une banque de programme pour la diffusion d'émissions radiophoniques à destinations des seniors sur les radios locales de catégorie "A" et "B" qui émettaient dans différents départements et territoires français.
 
Cette banque de programme était connue au départ sous l'appellation de "GÉNÉRATION 50" et nous avons pu y participer en prenant une participation financière (par l'achat d'actions d'une valeur de 12 500 €) de la "SARL" de cette structure. Mais, suite à la vente de certaines actions détenues par d'autres radios, la "SARL" qui gérait notre banque de programme a été absorbée par une autre société qui avait la même vocation que nous et qui est devenue par la suite "GÉNÉRATION TRANSISTOR". Car, la société "EULER INVESTISSEMENT" était devenue majoritaire et cela nous a contraint (si on voulait poursuivre nos activités) de leur céder toutes nos actions à celle-ci.
 
Par cette fusion, les programmes qui étaient réalisés par l'équipe d'animateur et de journaliste de "GÉNÉRATION 50" furent réalisés plus tard, en sous-traitance par celle de l'équipe d'animateur et de journaliste et du matériel de "MONTMARTRE FM" à Paris.
 
Du côté de nos ressources publicitaires, notre régie et celle de Paris, nous réclamaient les sommes qu'elles ont avancées pour les différentes installations techniques, les frais de gestion du personnel et de notre banque de programme (la somme s'élevait entre 500 000 € et 600 000 €) avant le reversement des 10 % de bonus récoltés sur la vente des contrats publicitaires locaux et nationaux qui nous auraient été reversés.
 
L'association ne pouvant pas rembourser cette somme auprès de ces 2 structures commerciales et par ce fait, tous les membres du conseil d'administration donnèrent leur démission à l'association "BFM NRTAL" qui était titulaire de l'autorisation d'émettre. Le jour de ces démissions, un nouveau bureau a été élu et donc, fut nommé au poste de Président de son conseil d'administration "Mr Laurent Malfettes" et cette personne était un des gérants de notre régie publicitaire locale "ALIEN PLUS".
 
Afin de poursuivre mes propos sur ce sujet, c'est que l'autorisation de radio "BFM 88.5 Mhz" qui devait se terminer au 1er juillet 1997 et suite à une décision du nouveau conseil d'administration de l'association de ne pas poursuivre ses activités associatives et radiophoniques renonça à un éventuel renouvellement de son autorisation. C'est la régie publicitaire "ALIEN PLUS" qui demanda le renouvellement de la fréquence des 88.5 Mhz en déposant un nouveau dossier de demande d'autorisation en catégorie "C" avec le concours du programme "MONTMARTRE FM". Et suite à l'appel de candidature de juillet 1997, ce n'est pas "ALIEN PLUS" qui a été sélectionné par le "CTA" de Bordeaux et le "CSA", mais c'est "MONTMARTRE FM PARIS" qui a obtenu la fréquence en catégorie "D" (réémetteur passif national).

Après la reprise de MONTMARTRE FM par LV&Co, elle deviendra MFM Bordeaux, puis la vente de celle-ci au groupe New Co et la reprise par Espace Group, elle diffuse aujourd'hui en passif MFM Radio, toujours sur 88.5 MHz, suite à l'autorisation accordée à MFM Développement.





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