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RVS (Radio Vallée de Seine) - RVS La radio du Rire - Rire & Chansons Rouen - Rire et Chansons (76)
| Fiche | Histoire | Sons | Logos | Publicités | Photos |

Ville : Rouen
Début : 1981
Fin : 2002


 En 1978, quatre copains, Éric HAUVILLEPascal FREULON, Christophe BIANCO et  Pierre-Alain LECOINTE décident de fonder une radio à Rouen. Les radios libres ne sont pas encore autorisées à cette époque. Ils préparent leur projet durant trois années, avec une véritable méthodologie marketing. Ils savent qu'un jour, leur radio pourra émettre. L'association Radio Vallée de Seine est constituée.
Des émissions test à très faible puissance sont réalisées en 1979-1980 depuis Bois Guillaume.
RVS naît finalement le 13 juin 1981, juste après la promesse de non-brouillage des radios libres faite par la nouvelle majorité, sur 102.5 MHz.
Les émissions sont enregistrées depuis un studio monté chez Pierre-Alain LECOINTE.
Elle émet avec un émetteur ITELCO de 500 W, situé chez Pascal FREULON, juste en dessous du panorama de la Corniche, et émet sur 102,0 MHz. La radio se distingue dès ses débuts par sa rigueur professionnelle, son indépendance, son style jeune et la proximité de ses informations. Elle émet d'abord le week-end, puis dès le mois d'août, les émissions deviennent quotidiennes, de 17 à 20h en semaine et de 12h à 19h le samedi et de 9h à 15h le dimanche.

Elle s'associe avec Radio Azur, qui possède un émetteur.
Sa régie publicitaire est celle du groupe le 76, qui édite des journaux gratuits et qui lui fait une avance de 300 000 Francs, ce qui lui permet d'emménager dans des locaux spacieux.
La station n'attend pas l'autorisation par l'état de la publicité sur l'antenne des radios libres ; Eric HAUVILLE comprend très vite que la publicité constituera le financement et garantira l'indépendance et l'avenir des radios libres en France.

Elle est adhérente au SIRTI et est une radio associative régie par la loi de 1901. Ses locaux se trouvent à Bois Guillaume.

En 1983, la radio rencontre une première épreuve : la commission Galabert émet un avis défavorable sur l'autorisation d'émettre de la station normande. En effet, à cette époque, clamer haut et fort que seule la publicité pourrait assurer la pérénité des radios n'est pas bien vu de tout le monde... Elle fait circuler une pétition dans Rouen, où la station est très écoutée et elle obtient 55 000 signatures de protestation qui sont envoyées à Paris. Près de 5000 auditeurs se mobilisent alors pour sauver leur radio favorite. Ils obtiennent gain de cause : RVS est officiellement autorisée à émettre sur 91.1 MHz, mais elle restera sur 102,0 MHz, se décalant ensuite sur 102.1 MHz.
Cette même année, RVS se sépare de son partenariat avec le groupe le 76, peu satisfaite du travail effectué par ce dernier et elle décide de créer son propre service commercial avec une régie publicitaire (la SARL JACKPOT, qui sera aussi la régie de VIBRATION et de METROPOLYS).
Elle décide également d'informatiser l'ensemble de sa programmation musicale, à la faveur d'un accord avec la société IBM.

En 1984RVS se décale sur 102,1 MHz. Son autorisation intervient en avril 1984. la radio doit alors se marier avec Radio Epsilon. Le dossier présenté par Radio Epsilon a été envoyé à Paris par un prête-nom d'Eric HAUVILLE. Cette radio diffusait quelques heures de musique par jour à Rouen, ...enregistrées par l'équipe d' RVS !
La radio change également de studios, situés désormais 5 Route de Neufchâtel, et de site d'émission, la tour des Mutuelles Réunies (AXA) à Belbeuf, à 10 km de Rouen. Ce site stratégique permet d'arroser toute la région de Rouen et d'Elbeuf, avec une très bonne qualité d'écoute. Certains auditeurs entendaient RVS à 10 km de Paris, ou encore à la plage de Cabourg, à 100 km de Rouen !

Ce n'est qu'en 1986 qu'RVS est autorisée à installer des émetteurs sur de nouvelles villes. En effet, cette année, elle arrive au Havre (94,7), avec la reprise de radio Force 7, à Caen (88,7), avec la reprise de Radio Adel et à Lisieux (100,9), avec la reprise de Radio Silex.
RVS voit enfin naître un véritable réseau régional en Normandie. 

En 1987, c'est la ville de Fécamp qui découvre RVS sur 95,3. Notons que cette année, RVS est candidate pour les attributions à Paris. Non retenue par la CNCL (ancêtre du CSA), RVS fait une grande campagne d'affichage par voie de presse pour dénoncer ce rejet, estimant que les parisiens ont aussi droit d'écouter la radio préférée des Normands.
Cette même année, la station est classée 1ère audience à Rouen par un sondage BVA de juin 87 (25% d'audience).

En 1988RVS est désigné 1er réseau FM de Normandie avec 290 000 auditeurs quotidiens

RVS continue de s'étendre, notamment en débordant sur la région parisienne.

En 1989RVS se rapproche de Paris et obtient une fréquence à Mantes-la-Jolie (88,1).

A Rouen, l'équipe est composée de Luc DENTIN (gérant de JACKPOT), Roland LOUVET (secrétaire général), François COURVILLE (directeur commercial), Michaël BOURGEOIS (directeur des programmes), Nicolas MUTEL (rédacteur en chef), Olivier DEVRIESE (directeur technique) et Stéphane VIRLAT (directeur de la promotion).

Le groupe RTL, en 1989, choisit d'appeler Eric HAUVILLE pour transformer la radio Aventure FM, récemment rachetée, en un réseau musical pour les jeunes. Il s'appellera Maxximum.
Eric HAUVILLE sera chargé de créer le réseau et de le développer partout en France. Il continuera de diriger RVS, secondé par Luc DENTIN.

En 1990, elle reprend une radio de l'Eure, Relatif fm, et RVS émet ainsi à Évreux (97,4), aux Andelys (95,3) et à Dreux (93,5) dans l'Eure et Loir.

En 1991, elle obtient 8 nouvelles fréquences :
Pont-Audemer (91,2), Bernay (97,0), Dieppe (99,0), L'Aigle (99,3), Saint-Valéry-en-Caux (101,3), Neufchâtel-en-Bray (103,0), Saint-Lô (103,4) et Yvetot (106,5).
Les 8 fréquences existantes en Normandie sont également réaménagées :
Fécamp (89,8), Dreux (96,8), Les Andelys (99,7), Lisieux (100,8), Evreux (102,9), Caen (103,2), Rouen (103,3), Le Havre (103,5).
La station émet alors sur 17 fréquences...

En 1991Eric Hauville est sommé par le CSA de choisir entre le réseau Maxximum (réseau du groupe RTL, qu'il a créé) et RVS, le réseau régional qu'il a fondé à Rouen. Il choisit alors de quitter Maxximum pour se consacrer à RVS en Normandie. Maxximum disparaît en 1992, lorsqu'elle fusionne avec Métropolys (réseau nordiste, qui s'était étendu en France) pour donner naissance au nouveau réseau M40 (futur réseau RTL2).
 
En 1991, la station emploie 50 salariés et réalise un chiffre d'affaires consolidé de près de 20 millions de francs en 1992. RVS est constituée de 5 sociétés, filiales de sa holding, la SA RTVS.
En 1992, la fréquence de Mantes-la-Jolie est modifiée (106.9 MHz).
Fort de sa position de 1ère radio régionale avec près de 300 000 auditeurs en NormandieEric Hauville fonde avec Jean-Eric Valli (Président du groupe 1981, avec les radios Vibration, Forum, Ado, Voltage, Blackbox, Latina), Daniel Pérez (Radio Scoop) et Bertrand de Villiers (Alouette) le Groupement d'Intérêts Economique Les Indépendants (devenu Les Indés radios). L'objectif est de proposer aux annonceurs une offre publicitaire sur tout le territoire qui puisse rivaliser avec les réseaux nationaux. Succès assuré puisque cette offre fédère en 2017 132 stations et devient la 1ère audience en France avec 8,4 millions d'auditeurs quotidiens.

Le CSA condamne cependant toujours la trop forte puissance d'émission de l'émetteur historique de RouenRVS est d'ailleurs suspendue d'émission pendant 24 heures un dimanche. RVS garde cependant la même puissance d'émission par la suite.

Malgré sa forte présence en Haute-Normandie, RVS connaît alors un échec dans son extension sur la Basse-Normandie et est victime d'une baisse de ses recettes publicitaires de 15 à 20% ; elle dépose le bilan en août 1993.
Son chiffre d'affaires tombe à 10 millions de francs en 1993, avec un passif de 9 millions.
Le marché publicitaire devient tendu en France, avec une forte baisse des investissements radios et télé, dû à la Guerre du Golfe.
La station connaît d'importantes pertes et ses 17 fréquences sont alors à vendre.
Eric Hauville dénonce également la concurrence effrénée des stations affiliées à un réseau national, qui pratiquent une "politique délibérée de dumping publicitaire".

C'est ainsi que sa concurrente de toujours, NRJ, vient lui signifier sa mort. Le groupe NRJ, qui cherche alors à développer son 3ème réseau "Rire et Chansons", contraint de nombreuses radios locales et régionales en France à diffuser son programme. Il a, pour cela, usé de procédés financiers et de pressions pour que des radios locales reprennent son programme (en effet, le rachat de fréquences n'est pas autorisé, celles-ci étant propriété de l'État).
 
En juin 1994, le CSA donne sa préférence à la SEP (Société d'Edition et de Publicité) plutôt qu'à Radiofina (Groupe NRJ) pour la reprise de RVS. 
En septembre 1994
, la SEP (Société d'Edition et de Publicité) reprend RVS, après la décision du Tribunal de Commerce de Rouen, qui valide la reprise, conservant les emplois, mis à part l'équipe de direction. Cette société contrôle la régie publicitaire de plusieurs hebdomadaires locaux et régionaux en Normandie (Le Courrier Cauchois ...).
La première radio régionale indépendante en France (en audience) et pionnière des radios libres en 1981 est vendue, victime de la concurrence et de la dérégulation de la Loi Carignon au niveau de la publicité locale.

L'effectif est ramené à 28 personnes, puis à 26. Elle prévoit de développer l'information locale avec 5 décrochages régionaux. Elle s'engage à apurer le passif de 8 millions de francs et à recapitaliser RTVS, détentrice des autorisations d'émettre. 
La régie publicitaire de RVS est alors détenue à 40% par la SEP et 60% sont cédés au groupe NRJ. La SEP créé avec NRJ une régie publicitaire locale dénommée Régie Networks Normandie, chargée d'optimiser les recettes publicitaires de RVS. Il s'agit d'une filiale régionale du groupe NRJ. Cette prise en régie d'une radio régionale par un groupe national est souvent un préalable à une entrée future au capital. Il sera ainsi pour RVS.  

Le 25 octobre 1994, en assemblée générale mixte du GIE Les Indépendants, Eric HAUVILLE représentant RVS propose la démission de la station du GIE et de son mandat d'administrateur, après une longue discussion de l'assemblée. Cette AG entérine le rachat de la marque "Les Indépendants" à Eric HAUVILLE.

Eric HAUVILLE, président-fondateur de RVS et président du SIRTI (Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes) devient consultant pour Radio Nova.

Le 30 mars 1995, la SA RTVS est l'un des membres fondateurs du GIE RIRE (Radios Régionales Indépendantes).
Jean-Marc HUARD, représentant RVS, signe l'adhésion de la radio à ce groupement d'intérêts économiques chargé de promouvoir les radios locales privées et les radios régionales et d'avoir accès au marché publicitaire national.
Ce GIE est formé par plusieurs stations françaises dont Rire et Chansons à Paris (Groupe NRJ), RVS (Rouen, Normandie), Radio Presqu'île (Nantes), Radio Service (Marseille, via Régie Radio Média, représentée par Marc ZENOU), Radio Oxygène (Angers), Radio Alligator (Montpellier), Radio 9 (Libourne), Ciel FM (Lyon), Radio 2000 (Bourgogne et Franche-Comté), Radio Lazer (Toulouse), Recto Verso (Bourges), Radio Star (Mulhouse), Blackbox (Bordeaux, via l'Association Canal Tropical), Sweet FM (Essonne).

En 1996, la SEP contrôle 99, 94 % de la SA RTVS, titulaire des 17 fréquences de RVS, après le retrait du capital de Luc Dentin. Le groupe NRJ, majoritaire au capital, obtient de la direction de RVS de diffuser le programme de "La Radio du Rire" sur toutes les fréquences du réseau régional, et ce, sans l'aval du CSA.
RVS devient  donc l'une des nombreuses "radio du rire", nom du programme non identifié qu'elle diffuse, en attendant la naissance officielle du réseau Rire et Chansons, qui se fera d'ailleurs, au niveau national, par un coup de force du groupe NRJ. Elle est identifiée par le claim "RVS, la radio du rire".

En avril 1998, le CSA démantèle RVS et redistribue finalement les fréquences selon la répartition suivante :
 
Rouen (103,3 MHZ - 4 kW) et Le Havre (103,5 MHz - 1 kW) à Rire et Chansons, (via la SARL SODIRAD) (Rouen 103.3 MHz, 2 kW)
Mantes-la-Jolie (106,9 MHz - 1 kW) et Pont-Audemer (91,2 MHz - 200 W) à NRJ,
Les Andelys (99,7 MHz - 500 W) à Chérie FM,
L'Aigle (99,3 MHz - 1 kW) et Bernay (97,0 MHz - 500 W) à Nostalgie,
Lisieux (100,8 MHz - 1 kW) à Europe 1,
Yvetot (106,5 MHz - 1 kW) et Neufchâtel-en-Bray (103,0 MHz - 1 kW) à RCF,
Dieppe (99,0 MHz - 500 W) à Radio Classique,
Saint-Lô (103,4 MHz - 1 kW) à RTL,
et enfin Dreux (96,8 MHz - 1 kW) à Radio Nova.

On constate que 5 fréquences reviennent alors au groupe NRJ (qui ne possède pas encore Nostalgie), dont les 2 plus grosses (qui représentaient le véritable enjeu) à Rire et Chansons, et une fréquence d'Ile-de-France à NRJ, ce qu'elle recherche depuis longtemps.

Cependant, on notera que les fréquences des villes d'Évreux (102,9 MHz - 1 kW), Caen (103,2 MHz - 2 kW), Fécamp (89,8 MHz - 500 W), et Saint-Valéry-en-Caux (101,3 MHz - 200 W) ont été attribuées à des radios locales : CristalCocktailArt Libre (puis Radio Albatros) et Résonance.

Ironie de l'histoire, NRJ Rouen qui émettait en local dans les années 80, avait décidé de cesser ses programmes locaux, face à la domination du marché publicitaire rouennais par RVS.
C'est par le biais du rachat d' RVS qu'elle reviendra, s'installant dans les locaux du 5 route de Neufchâtel, avec des studios parfaitement équipés.
Ainsi, ce seront les programmes locaux de NRJ RouenChérie FM Rouen et Nostalgie Rouen qui emploieront entres autres, les anciens animateurs d'RVS.

Citons quelques animateurs qui ont marqué les années RVS :
Yann KULLIG (Europe 1)
Bénédicte DURAN (journaliste, grand reporter service Culture sur TF1)
Helène LACORE KAMM (MFM, TF1, France 2)
Olivier BAROUX (du duo Kad et Olivier) qui animait "Self-service" le dimanche matin avec Vincent NEVEU (Europe 2)
Olivier CAUCHOIS (ex-directeur des programmes locaux d'NRJ)
Carl DEFRAY (ex animateur sur RTL 2) aujourd'hui sur RFM le matin le week-end
Jean-François LATOUR (Directeur d'antenne de RTL 2) aujourd'hui animateur sur RFM
Bruno GILBERT (Nostalgie)
Pascal LANGLOIS (ex animateur sur RFM) aujourd'hui sur RTL2
Mickaël BOURGEOIS (directeur des programmes de feu Maxximum, aujourd'hui M City)
Luc POURRINET ex directeur d'antenne de RVS(ex-directeur des programmes de MFM)
Nicolas VARENNE ex responsable d'antenne de Réso'nance, ex animateur sur NRJ, RFM et Nostalgie puis France Bleu (directeur de France Bleu Loire Océan en 2013, puis de France Bleu Gard Lozère)
Jean-Yves GELABART (rédacteur en chef à France 3 Haute Normandie)
... Une grande famille.

Eric HAUVILLE est décédé le 8 décembre 2015
Il aura dirigé l'UDRLP, présidé le SIRTI (Syndicat Interprofessionnel des Radios et des Télévisions Indépendantes), créée le GIE Les Indépendants avec Jean-Eric Valli, président du groupe 1981 (Vibration, Forum, Ado, Wit FM, Latina, Voltage, Blackbox), dirigé l'antenne de Radio Nova après son départ d' RVS et fondé en 1994 le label musical d'électro-lounge PSCHENT, éditeur, entre autres, des célèbres compilations Hôtel Costes (vendues à 7 millions d'exemplaires dans le monde).

Ancienne adresse des locaux :
RVS (SA RTVS)
5 route de Neufchâtel
76000 ROUEN


Source : www.rvs.fr.fm, site sur l'histoire de RVS.
Merci à Vincent Neveu pour ses précisions.



Témoignage :

Pascal Freulon, l'un des fondateurs de RVS, nous a raconté son aventure. Nous le remercions pour ce témoignage :

"Je suis l'un de ceux qui ont participé à la création de RVS. Le premier émetteur, montage bricolé de 5W, a émis du grenier de mes parents sur les hauteurs de ROUEN pendant 6 mois sur 102 MHz , je suis aussi celui qui a inventé le nom RVS. A l'époque, nous nous étions cotisés à quatre pour acheter un bloc de puissance 250w ITELCO et cette participation m'a coûté 2000 F avec un dipôle que j'avais fixé sur une barre d'aluminium de 6 m pour obtenir un rayon d'action de 15 km, ce qui fut obtenu d'après mes calculs.

Avec un pupitre de sono on nous entendait de très loin et cela nous a permis de négocier avec notre concurrent qui était Le 76, quotidien gratuit de ROUEN dont le projet était de créer Radio 76, une radio à vocation régionale dotée de moyens déjà importants : leur matériel nous avait impressionné lors d'une réunion qui a eu pour conséquence de nous associer.

Dès lors, le projet RVS à pris son essor avec les locaux du 76. Le matériel : un émetteur de 1 KW ITELCO , une table POWER 1300, des platines EMT 928, micros Neumann, du matériel m'appartenant aussi, de nombreuses heures d'installation pour avoir la meilleure station de la région. Il ne me restait plus qu'à choisir le meilleur emplacement d'émetteur de la région, ce qui fut fait avec la tour des Mutuelles Unies. Opération délicate car nous avions déployé un faisceau hertzien de 10 km, mais pour ma part il fallait garder à tout pris ce site très stratégique.
Nous avions aussi un studio à Paris pour la réalisation des bandes enregistrées de nuit. Plus tard, j'avais recommandé de transformer ce studio en station d'émission, car il ne faut se leurrer, c'est à Paris que tout ce joue en 1982-83.

Malheureusement, pour moi, ce fut une courte expérience, mon éloignement, le manque d'argent, le rapport de force entre l'association et une société commerciale dont je ne pouvais prétendre m'a isolé définitivement de ce projet comme bien d'autres qui ont eu à subir le vide juridique de cette époque qui donna naissance à une foire d'empoigne plutôt qu'à l'élaboration de projets judicieux, équilibrés, et de service. Cela aurait sans aucun doute modifié le Paysage Audiovisuel Francais que nous connaissons."

Pascal Freulon,
Président-fondateur de RVS.


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